Le sarment
- anne morize
- 26 nov.
- 1 min de lecture
Dernière mise à jour : 2 déc.

Un feu crépitant réchauffait l'atmosphère de ce lumineux matin de février. Une odeur rassurante d'andouillette me chatouillait les narines, présage d'un repas sans faux pas, ou le pain épouserait la viande croustillante, le vin désaltérant mon gosier gourmand, satisfaisant mes papilles accueillantes. Je regardais paisiblement le paysage que m'offrait la nature ensommeillée du haut de cette vigne ou j'avais travaillé ce matin. Sécateur à la main, j'avais taillé consciencieusement chaque pied, appréciant la portée de chaque geste, goutant la simplicité vivifiante du moment.
Les mains rugueuses de mon ami vigneron préparaient silencieusement notre repas. Le feu crépitant réchauffait l'atmosphère de cette lumineuse journée de février.







